COMMENT LES CHEVAUX M’ONT GUIDÉE
VERS LE REIKI

2016 : Depuis quelques temps déjà je commence à m’ouvrir, je commence à voir et ressentir les choses autrement, quelques personnes ouvertes ont commencé à croiser ma route et certaines m’ont parlé du reïki. Au début, j’ai eu ces réactions : « oui c’est bien pour elles mais ce n’est pas pour moi », « contrôler ainsi l’énergie ça semble magique mais ça ne peut pas être aussi simple et efficace », « on verra plus tard… ».
Cela a duré plus d’un an, peut être même deux et un jour, une de mes juments, Vodka, alors âgée de 28 ans, que je connaissais depuis 27 ans, que j’avais maintes fois aidée pour des problèmes de santé;,Vodka avec laquelle je partageais quelque chose de très fort dont une grande confiance, un jour, Vodka s’est avancée vers moi comme elle le faisait tout le temps, elle m’a senti les mains et s’est détournée de moi, oreilles en arrière, mécontente, et elle est revenue et a fait la même chose. D’habitude elle aimait se placer près de moi pour recevoir des gratouilles, des caresses et des câlins mais là, son comportement étrange m’a alertée et je me suis dit qu’elle voulait me dire quelque chose. Vu son âge et ses problèmes de santé j’ai cru qu’elle me disait qu’elle souffrait mais je ne savais pas où. J’ai donc demandé de l’aide sur facebook en exposant ce comportement étrange, une de mes amies facebook m’a proposé de communiquer intuitivement avec Vodka. A l’époque je n’étais pas encore très au fait de toutes ces techniques mais je n’étais pas non plus fermée et j’ai accepté, curieuse et enthousiaste à l’idée de pouvoir recevoir un message de ma jument.
Je dois vous dire que Vodka est arrivée chez moi toute jeune, elle n’avait qu’un an mais était déjà dans un état de santé pas très bon, de constitution faible nous nous sommes fait beaucoup de souci pour elle, le vétérinaire nous avait conseillé de l’euthanasier alors qu’elle n’avait que trois ou quatre ans. On a refusé. Son état de santé était en dent de scie, pendant un moment elle reprenait de l’état, regrossissait, reprenait des forces puis la tendance s’inversait, elle remaigrissait et s’affaiblissait. La plupart du temps, je rentrais du lycée, elle était là couchée, toute faible, alors j’allais m’asseoir un moment près d’elle puis je la faisais se lever et marcher. Un jour, avec mon père, nous avons mis sur un calendrier les moments où elle grossissait et ceux où elle dépérissait et un cycle nous a sauté aux yeux, c’était un cycle lunaire, un cycle qui pouvait très bien correspondre à un cycle parasitaire. Vodka était vermifugée comme les autres mais au vu de l’évidence qui nous frappait soudain, nous avons conclu que peut être, cela ne lui suffisait pas, à elle, qu’elle était peut être hautement infestée. Le vétérinaire nous a dit que c’était possible, que nous pouvions tenter de la survermifuger mais que cela comportait des risques (environ 1 chance sur 2 que Vodka y reste). Vu que d’après le vétérinaire de toute façon, elle était condamnée et que nous ne pourrions rien en faire, nous avons décidé de prendre le risque.
Cela a fonctionné et Vodka s’est remise. Sa santé n’était pas aussi bonne que celle des autres, elle avait besoin d’attentions particulières, surtout en hiver, et nous la complémentions pendant les périodes difficiles mais d’année en année, d’hiver en hiver, Vodka a vieilli, il y a eu des moments très difficiles dont un hiver où nous nous sommes battues toutes les deux pendant des semaines et Vodka s’est accrochée, portée par cette confiance immense qui nous liait. D’autres du troupeau, en meilleure santé qu’elle, sont partis vers leur voyage céleste, mais Vodka est restée, toujours là, fidèle au poste.
Mais quel poste ? C’est enfin la question que je me suis posée, enfin non, c’est la réponse à cette question que je ne m’étais jamais posée que Vodka m’a apportée. La communication de mon amie avec Vodka m’a stupéfaite, Vodka ne souffrait pas physiquement mais elle souffrait car je ne comprenais pas, je ne comprenais pas qui j’étais, je ne comprenais pas qui elle était et, arrivée à la fin de sa vie, elle voulait que j’ouvre enfin les yeux, car sa mission était là, auprès de moi pour me mener sur ce chemin vers moi.
L’image qu’elle a envoyée à mon amie était une vision d’un être de lumière avec d’immenses ailes blanches qui protégeait tout le troupeau et cet être lumineux, merveilleux, c’était moi. Mais trop merveilleux pour que ce soit moi, ce n’est pas facile d’accepter de se re connaître, et cette vision m’a d’abord fait me sentir tellement petite, tellement en incohérence avec ce que Vodka voyait.
Mon amie m’a conseillé d’aller parler à Vodka pour lui dire que j’avais bien reçu son message et que je la remerciais et que j’allais essayer de faire ce qu’il faut, Vodka est redevenue paisible… Les jours ont passé, puis les semaines et les mois pendant lesquels j’ai continué à me cacher à moi-même sous prétexte que je ne savais pas comment faire…
Puis, presque un an jour pour jour après le « message » de Vodka, nous l’avons retrouvée un matin de novembre, après une nuit de tempête, couchée dans la boue, trop faible pour se relever. J’ai compris que le moment était venu pour elle de partir, nous avons cessé de nous battre et nous l’avons accompagnée jusqu’à son dernier souffle. Avant qu’elle ne parte, je lui ai soufflé ces mots « Merci Vodka, merci pour tout ce que tu as fait pour moi, pour tout ce que tu m’as apporté. C’est bon, j’ai compris je te promets que je vais faire ce qu’il faut. Merci ma belle, bon voyage, je t’aime ».
Vodka est partie, mais je n’étais pas triste car ce départ s’est fait dans la paix et la sérénité, comme si tout était à sa place, que tout était juste. Vodka était partie mais elle avait accompli ce qu’elle était venue faire sur terre, il n’y avait pas de regrets à avoir, j’étais emplie d’amour et de gratitude et de ce sentiment réconfortant de chose achevée. Vodka avait presque 30 ans…
J’ai partagé le départ de ma chère Vodka sur facebook et c’est à partir de ce moment que la magie m’a à nouveau entourée. Une de mes amies qui était venue voir les chevaux quelques fois m’a envoyé un petit message pour me proposer de venir faire un chant pour accompagner l’âme de Vodka. Je ne connaissais pas du tout les chants vibratoires ni même que l’ont pouvait accompagner les âmes, mais j’ai dit ok et Pascaline est venue chanter, avec son compagnon, Philippe qui l’accompagnait au tambour. Ce fut un moment très doux, empli de lumière et de sérénité et au cours de cette méditation j’ai été reliée à l’âme de Vodka et j’ai vu celle-ci sur un chemin vers la lumière, elle m’a regardée en tournant la tête le long de son flanc, elle m’a dit au revoir de son regard si doux et plein de confiance et ce que j’ai lu dans ses yeux c’est : « vas-y ». Puis elle a remis sa tête droite et s’est avancée tranquillement sur son chemin et est partie, confiante et heureuse dans la lumière. La cérémonie s’est terminée, nous avons partagé nos ressentis qui étaient très forts pour tous les trois et qui se confortaient les uns les autres.
Pascaline et Philippe sont revenus pour apaiser le départ de certains de nos animaux partis longtemps avant et c’est ainsi que j’ai découvert que Philippe était un maître reïki et lorsque je me suis décidée à lui demander quand il organisait un stage d’initiation au 1er degré, il m’a informée qu’il y en avait un deux ou trois semaines plus tard et qu’il restait une place… J’y suis allée et évidemment pendant les moments d’initiation, qui sont en fait des moments où l’on se relie à soi, devinez qui était avec moi, contente et fière ?
Depuis Vodka m’accompagne sur mon chemin vers moi. Elle a été mon guide quand elle était sur terre à mes côtés et elle l’est encore plus depuis qu’elle s’est envolée vers les étoiles en mettant le reïki sur mon chemin.
Depuis, lorsque je pratique le reïki, je sens très souvent son énergie bienveillante à mes côtés et elle rayonne à travers moi. En fait je pratique le reïki vodka, et c’est un cocktail formidable ! 🙂
